Célébration

Jérôme Bertin

ROMAN


novembre 2017

Format : 140 x 205 mm

Broché -  papier bouffant

88 pages - ISBN : 9791093160269

 

Prix : 12€ + 2,99€ frais de port

 

Le dernier roman de Jérôme Bertin se passe tout entier dans un HP. Il s'appelle Célébration parce que, en tant que poète, il serait temps que Jérôme Bertin célèbre la beauté du monde ou au moins qu'il mette un peu d'enthousiasme à s'extasier sur les fleurs qui poussent entre les pavés. Voilà pourquoi nous avons mis une fleur sur la couverture de son livre.

 

Dans un langage ciselé, coupé à la hache, hâtif, aiguisé comme un rasoir, il se coupe les veines en un dimanche mort, puis n'ose montrer ses plaies aux pompiers mornes. Il ne faut pas réveiller un pompier qui mord.

 

S'ensuit la célébration ininterrompue de la vie sous camisole chimique, ce qui veut dire l'humiliation des bonshommes humiliés, et la plongée dans un réel qui n'est que le réel d'un HP, et ça tombe bien, nous n'y vivons pas.

Dans un langage ciselé, coupé à la hache, hâtif, aiguisé comme un rasoir, massacré à la tronçonneuse, Jérôme Bertin attend le dimanche d'après.

 

Autres publications

 

Babylone-centre, Le Corridor bleu, 2003

Round 99, Éditions Al Dante, 2006

Babylone – trilogie, Dernier télégramme, 2007

Fragments du carnage, Éditions Voix, 2008

Robert K, L’âne qui butine, 2009

Bâtard du vide, Éditions Al Dante, 2011

Le patient, Éditions Al Dante, 2012

Pute, Éditions Al Dante, 2013

Première ligne, Éditions Al Dante, 2014

Le projet Wolfli, Éditions Al Dante, 2014

La peau sur la table [suivi de] Autoportrait, Éditions Al Dante, 2014

Retour de Bâtard, Éditions Al Dante, 2016

Un homme pend, Le feu sacré, 2016

Lettre à Nina, L’atelier de l’agneau, 2017

0619340866, Éditions Vanloo, 2017

L'AUTEUR

 

 "Je suis né une pre­mière fois de ma mère et de mon père. Je suis né une seconde fois avec le livre. J’ai grandi dans le Limou­sin pro­fond, je viens du pro­lé­ta­riat cultu­rel de Pro­vince. Mes parents voyaient du dan­ger dans le savoir. Ils avaient en quelque sorte rai­son, le savoir, même modeste, isole et blesse. Par contre,  il est indis­pen­sable d’apprendre et de connaître pour deve­nir libre. La connais­sance, me semble-t-il, est un che­min de croix vers le soleil noir."

 

Extrait de l'entre­tien réa­li­sé par jean-paul gavard-perret pour lelitteraire.com, le 26 février 2017. [source : http://www.lelitteraire.com/?p=28630]